(Excusez les erreurs, j'écris ce message à minuit...)
Après l’inspection de ma chambre vers 10 h (tout était beau,
j’ai retrouvé mon dépôt de 50 euros), je suis allée faire un petit tour au
Goethe Institut juste pour m’assurer qu’aucun message important ne m’attendait
sur Internet. J’avais acheté un billet de tramway pour m’y rendre, même si ce
n’est que 2 stations. Je n’avais pas l’intention de voyager sans titre de
transport, mais mon but était de faire un court arrêt au GI avant de me rentre
à la station de train pour y laisser mes bagages. Qui je ne vois pas retentir
10 secondes avant mon débarquement, un contrôleur, mon premier en 2 semaines.
Mais je n’ai pas eu de problème, puisque j’avais bien un billet.
Après m’être soulagée de mes bagages (vraiment, mes deux
sacs sont trop lourds rendu à ce point-ci), j’ai pu profiter d’être dernière
belle journée à Dresde. Le temps était très bon, je n’étais pas pressée…
Premièrement, j’ai retrouvé mon groupe d’allemand qui ferait une petite
excursion dans une galerie d’art. J’ai vu quelques peintures intéressantes,
donc une d’un jeune artiste allemand qui m’a vraiment plu. Il s’appelle Thoralf
Knobloch.
À 14 h 30, c’était la visite de la voute verte, attraction
touristique majeure de Dresde. C’était à l’origine un genre de musée personnel
des grands de la place. De la richesse ostentatoire. Enfin, c’est très
impressionnant et une partie du bâtiment est d’origine.
Après, je suis allée visiter le musée des transports.
Intéressant. Ils y diffusaient surtout un film que je voulais voir. Dresde, sur
film, de 1910 à 2010. Pendant une quarantaine de minutes, on pouvait découvrir
le Dresde des différentes époques. C’est drôle de penser qu’on précédait déjà à
des travaux de restauration et de nettoyage des vieux bâtiments au début du 20e
siècle. Après les bombardements, on voyait les femmes qui ont travaillé
longtemps et ardemment pour retirer les débris (à un salaire inférieur à celui
des hommes, a-t-on précisé. Les soviétiques avaient vraiment pris le contrôle
de la ville, les panneaux étaient même en russe. D’ailleurs, les soviétiques
ont construit de très laides tours à habitation, juste à côté du centre-ville
(elles sont toujours là d’ailleurs). Bon, c’est vrai qu’il y avait une grosse
pénurie de logements, mais point de vue esthétique, on repassera. Finalement,
c’était assez touchant de voir la reconstruction de la Frauenkirshe, au cœur de
la vieille ville. Ça a commencé vers 1990, ils semblent y avoir eu des
spectateurs tout au long des travaux. C’était beau de voir la foule venue
assister à l’installation de la coupole.
Ensuite, j’ai retrouvé mes bagages (après avoir dû repayer,
je pense que je me suis fait avoir quelque part…) et j’ai pris le train pour
Prague. Une correspondance de métro et un autobus plus tard, je suis maintenant
rendue à l’aéroport où je passe une nuit difficile en compagnie d’autres morons
comme moi. J’ai déjà mes cartes d’embarquements pour mes deux vols, mais pas
moyen d’enregistrer mes bagages, les guichets sont fermés. Bref, c’est mes
bagages et moi, toute une nuit à l’aéroport. Je ne sais pas si je vais pouvoir
dormir. Déjà que j’ai de la difficulté à dormir dans un lit à cause de mon nez qui
coule. J’ai les 13 derniers épisodes de Arrested Developement à regarder, ça
devrait me tenir occupée. Maudit que je vais fatiguée quand je vais embarquer
dans mon avion vers Ottawa! Celui-ci, part à 6 h. Puis pendant mon escale de 6
h à Francfort, je vais aller chez mon amie en banlieue. Je vais tellement être
de bonne compagnie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire