vendredi 17 mai 2013

Journée musée à Dresde


(Excusez les erreurs, j'écris ce message à minuit...)

Après l’inspection de ma chambre vers 10 h (tout était beau, j’ai retrouvé mon dépôt de 50 euros), je suis allée faire un petit tour au Goethe Institut juste pour m’assurer qu’aucun message important ne m’attendait sur Internet. J’avais acheté un billet de tramway pour m’y rendre, même si ce n’est que 2 stations. Je n’avais pas l’intention de voyager sans titre de transport, mais mon but était de faire un court arrêt au GI avant de me rentre à la station de train pour y laisser mes bagages. Qui je ne vois pas retentir 10 secondes avant mon débarquement, un contrôleur, mon premier en 2 semaines. Mais je n’ai pas eu de problème, puisque j’avais bien un billet. 

Après m’être soulagée de mes bagages (vraiment, mes deux sacs sont trop lourds rendu à ce point-ci), j’ai pu profiter d’être dernière belle journée à Dresde. Le temps était très bon, je n’étais pas pressée… Premièrement, j’ai retrouvé mon groupe d’allemand qui ferait une petite excursion dans une galerie d’art. J’ai vu quelques peintures intéressantes, donc une d’un jeune artiste allemand qui m’a vraiment plu. Il s’appelle Thoralf Knobloch. 

À 14 h 30, c’était la visite de la voute verte, attraction touristique majeure de Dresde. C’était à l’origine un genre de musée personnel des grands de la place. De la richesse ostentatoire. Enfin, c’est très impressionnant et une partie du bâtiment est d’origine.

Après, je suis allée visiter le musée des transports. Intéressant. Ils y diffusaient surtout un film que je voulais voir. Dresde, sur film, de 1910 à 2010. Pendant une quarantaine de minutes, on pouvait découvrir le Dresde des différentes époques. C’est drôle de penser qu’on précédait déjà à des travaux de restauration et de nettoyage des vieux bâtiments au début du 20e siècle. Après les bombardements, on voyait les femmes qui ont travaillé longtemps et ardemment pour retirer les débris (à un salaire inférieur à celui des hommes, a-t-on précisé. Les soviétiques avaient vraiment pris le contrôle de la ville, les panneaux étaient même en russe. D’ailleurs, les soviétiques ont construit de très laides tours à habitation, juste à côté du centre-ville (elles sont toujours là d’ailleurs). Bon, c’est vrai qu’il y avait une grosse pénurie de logements, mais point de vue esthétique, on repassera. Finalement, c’était assez touchant de voir la reconstruction de la Frauenkirshe, au cœur de la vieille ville. Ça a commencé vers 1990, ils semblent y avoir eu des spectateurs tout au long des travaux. C’était beau de voir la foule venue assister à l’installation de la coupole. 

Ensuite, j’ai retrouvé mes bagages (après avoir dû repayer, je pense que je me suis fait avoir quelque part…) et j’ai pris le train pour Prague. Une correspondance de métro et un autobus plus tard, je suis maintenant rendue à l’aéroport où je passe une nuit difficile en compagnie d’autres morons comme moi. J’ai déjà mes cartes d’embarquements pour mes deux vols, mais pas moyen d’enregistrer mes bagages, les guichets sont fermés. Bref, c’est mes bagages et moi, toute une nuit à l’aéroport. Je ne sais pas si je vais pouvoir dormir. Déjà que j’ai de la difficulté à dormir dans un lit à cause de mon nez qui coule. J’ai les 13 derniers épisodes de Arrested Developement à regarder, ça devrait me tenir occupée. Maudit que je vais fatiguée quand je vais embarquer dans mon avion vers Ottawa! Celui-ci, part à 6 h. Puis pendant mon escale de 6 h à Francfort, je vais aller chez mon amie en banlieue. Je vais tellement être de bonne compagnie.


Un arbre à pompons?

Hellerau, un quartier au nord de Dresde

Frauenkirche

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