Encore une fois ce matin, j’ai été réveillée trop tôt par
une bande d’écureuils. Je ne serais pas surprise si, à mon retour, ils avaient
pris possession de mon appartement et avaient fait leur nid dans mon four. Je préférais
définitivement céder mon logis à mon frère; lui au moins ne s’amuse pas à
marcher sur les fils électriques. (Je ne suis pas certaine de pouvoir en dire
autant de ma sœur funambule*, mais elle doit tout au moins se tenir loin des
sources d’électricité, même pour éblouir les Chinois.)
Les valises sont prêtes. Que dis-je, LA valise! Je crois que
j’ai atteint le juste équilibre : je vais avoir marre de mon linge après 8
semaines, mais j’aurai un semblant de liberté de mouvement dans les rues
européennes pavées. En plus, j’ai beaucoup de jeu pour rapporter des objets
achetés chèrement en Scandinavie.
Bonne nouvelle, madame Ma Mère et moi allons être en mesure
d’entrer dans notre chambre à Copenhague, demain après 16 h! Nous faisons l’expérience
d’un hôtel sans réception. J’espère que ça sera concluant, car je loge de
nouveau dans ce type d’établissement un peu plus tard cet été, à Bergen.
Plus que trois heures avant mon départ. J’espère que mon dos
tiendra le coût le temps des très longues 15 marches que j’aurai à descendre.
Mon âge se fait-il sentir? Je suis pourtant encore si jeune. Évidemment, je n’ai
que du respect et de l’admiration pour ma grand-mère qui partira bientôt
découvrir Venise, à 81 ans.
Au plaisir de voyager pendant encore 50 ans!
À bas le lilas! |
*Je me permets une certaine liberté artistique.
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